Chevaleuuuh XD

Dès son ivitation, James était descendu préparer son étalon. C'était une magnifique bête, d'une robe blanche immaculée. C'était James lui-même qui s'était occupé de son entraînement, et il lui accordait une total confiance. Réglant la sangle de la selle, il lui adressa une caresse avant de lui enfiler le filet. Il l'avait fait sortir dans la cour où Lizzie l'y attendait. Il aida sa bien aimée à monter, avant de se mettre lui-même en selle. Rassemblant ses aides, il pressa les flancs du canasson, et celui ci prit le petit trot.Il le mena aisément sur la plage. L'endroit était tout simplement magnifique, la mer était transparente, laissant voir les fonds marins, la plage de sable blond s'étendait à perte de vue. James sentit son cheval piaffer d'impatience : il adorait se lancer dans de grand galop sur la plage. James eu un sourire et se tourna vers Lizzie :
- Accroche toi bien, nous allons prendre la galop !
Il pressa à nouveau les flancs de l'étalon, et celui si partit à l'allure demander, soulevant derrière lui des nuages de sable. Il galopait sur la limite mer/sable, se retrouvant parfois dans l'eau salée. Le couple parcourut une assez grande distance avant que James décide de retourner au pas pour ne pas fatiguer l'étalon. Il se touna vers Lizzie, les yeux brillants. Depuis tout jeune, James adorait l'équitation et pour lui, galoper était un véritable bonheur.
- Ca t'as plus ?

Sur le coup, Lizzie avait légèrement prit peur quand l'étalon partit au galop, mais s'accrochant a lui, elle avait prit plaisir a sentir le vent fouetter a son visage.
Quand, le cheval repartit au pas, James s'était retourné pour lui demander si elle avait aimé sa. Les yeux du commodor brillaient, et Lizzie rayonnait presque a le voir si heureux.
- Oh que oui !
Répondit t'elle dans un grand sourir.
- Mais fais le repartir au galop ! Je vois bien que tu en meurs d'envie....
Ajouta t'elle en ne pouvant s'empêcher de l'embrasser une dernière fois tendrment.
Le commodor exerça donc une pression sur le flanc du cheval qui partit dans un petit galop tout a fait agréable.
Les bras autour de la taille de James, Lizzie respirait l'air pur de la mer, elle se sentait si bien, qu'elle eut soudainement envie d'en faire profiter James XD.
Sans dire un mot, elle posa ses deux mains sur les épaules du jeune homme, et commença a le masser d'une manière peut être un peu trop sensuel XD.
- Je te sens tendu, serait ce a cause de moi ?
Demanda t'elle en retenant un rire.

Quand il sentit les mains de Lizzie sur son dos, le commodore ne pit s'empécher de lacher un sourire coquin XD.
- Bien sur que non ce n'est pas à cause de toi. C'est juste que je ne voudrais pas tomber.
Déclara t'il en se tournant vers Lizzie pour lui décocher un sourire charmeur. Par la suite, il ferma les yeux, profitant de l'agrèable massage de Lizzie. Cela lui faisait un bien fou. Sans s'en rendre compte, il relacha quelque peu les rênes...Sa pression des jambes s'était elle aussi relachée...M&ais il se sentait si bien...
Soudain, son cheval baissa brusquement la tête en retenant un hennissement. James fut soudainement déstabilisé : s'étant trop relaché, il se sentit partir vers l'avant, puis être désarçonné. Il heurta lourdement le sol. Par chance, le sable amortit quelque peu sa chute. Il resta à terre, essayant de reprendre ses esprits, alors que son étalon s'arrêtait. C'était loin d'être la première fois qu'il tombait, et sa chute avait du être tellement ridicule qu'il se sentit partir dans un fou rire.
- Tout en élègance !
Lança t'il en riant. Rire qui se transforma en ri de douleur lorsqu'un crabe mal attentioné s'accrocha à son doigt alors que James était au sol. Il se releva immédiatement en agitant la main et en courant dans tous les sens XD pour faire lacher pise au crabe. Tout en élègance ? Mmm pas sur XD.

Lizzie étouffa un cri de surprise en voyant son preux commodor passer par dessus l'encolure du cheval pour tomber comme une patate par terre XD.
Heureusement que l'étalon avait eu le réflexe de s'arrêter, parce que dans le cas contraire, se serait Lizzie qui serait dans la mouise XD.
- James !
S''était elle écriée quand il semblait un peu beaucoup sonné. Mais aussitot il se rasseya et éclata de rire. Au début interloquée, Lizzie l'accompagna dans son rire, "tout en élégance ! " avait t'il lancé sur un ton elle se doutait ironique.
Rassurée, elle s'apprêtait donc a descendre du cheval, quand il hurla de douleur, elle sursauta et sauta en hâte de l'étalon, quand elle fit volte face, James courait dans tous les sens secouant sa main, au bout un crabe accroché ne lâchait pas prise !
Se retenant d'éclater de rire devant le ridicule de la situation,Lizzie courut le rejoindre, l'arrêta dans sa course, et chopa d'une poigne ferme le crabe, tirant d'un coup sec en arrière, le crabe lâcha enfin prise, et partit valser disparaître dans le sable plus loin.
Lizzie se mordait les lèvres pour ne pas s'esclaffer, voir pour la première fois le sérieux commodor détaler dans tous les sens un crabe au doigt était hilarant !
Elle attrapa la main blessée et l'examina :
- Elle est un peu rouge...mais rien de grave...je suis vraiment désolé chéri, j'aurai pas dû faire mes massages...
S'excusa elle tout en se mordant davantage les lèvres retenant a grande peine un fou rire.
- Et quelle élégance Jamy !
Ajouta t'elle dans un sourir.

James se mit à devenir pivoine XD : on fait des batailles, on est blessé, on reste de marbre, et on se met à hurler contre un crabe XD ! Quel contraste X) ! Ba on peut pas rester calme devant tout XD !
- Mon élègace vient brusquement de chuter on dirait XD !
Déclara James en se massant le doigt : ca fait maleuuuh T_T XD !
- Pourquoi ça arrive jamais à ce crétin de Beckett ? XD
- Le crétin est derrière vous Norrington...Et lui il ne se pose pas des questions de ce genre, mais plutôt pourquoi n'êtes vus pas venu travailler...
James s'arrêta brusquement, il se retourna lentement pour faire face à un Beckett passablement énervé. Le commodore ne s'en démonta pas pour autant : au point où il en était XD ! :
- Et bien au moins, vous savez ce que je pense de vous XD !
Il lui décocha un grand sourire ironique puis il tourna la tête vers Lizzie, il s'apprêtait à parler mais le crétin reprit la parole XD :
- Au moins Norrington, je ne me rends pas ridicule moi...
James lança un regard à Lizzie qui signifiait clairement : "bon là il a pas tord XD".

Comme James ne prenait pas panique devant son supérieur qui venait d'apparaître comme par magie derrière lui, Lizzie garda son sourir rieur, et massa lentement la main blessée de James. Elle lui adressa un sourir amusé a son regard approuvant pour une unique fois, les paroles de Beckett.
- Si je puis me permettre Lord Beckett, vous n'êtes pas le bienvenue ici.
Répliqua Lizzie d'une voix posée , semblable a si elle parlait de la pluie et du beau temps.
- Mais je n'ai que faire de votre avis Miss Swan.
- Madame Norrington je vous prie.
Elle employait a présent, un ton soudainement ferme et agacé, fusillant Beckett de son regard farouche.
Elle détestait entendre encore, Miss Swan résonner dans sa tête. Trop de mauvais souvenirs, surtout rappelant Will...
Jubilant, Beckett esquissa un sourir en coin :
- Madame Norrington...
Répéta t'il en jetant des coups d'oeil a James.
- Peu importe, Norrington, vous allez me donner une explication valable immédiatement sur votre abscence, ou je vou fais pendre sur le champs.Ayant plus envie que jamais de charcuter Beckett, Lizzie ne se rendit pas compte qu'elle serrait a présent un peu trop fort la main de James...fusillant Beckett de ses yeux noisettes...

Sentant la poigne de Lizzie se resserer, il lui adressa un regard qui voulait clairement dire " euh chérie tu m'écrases la main là XD", accompagner d'un léger sourire. La remarque de Beckett eut l'effet escompté, et James se calma aussitôt. James avait beau avoir un rang élevé, Beckett restait son supérieur...Son poing se serra convulsivement, et il se rapprocha soudainement de Beckett. Norrington le dépassant largement X), Beckett ne devait pas faire le fier XD. Pourtant il garda une expression froide sur son visage, ce qui agaça profondément James. Comme s'il lisait dans ses pensées, Beckett lacha :
- Je vous déconseil fortement de me frapper Amiral...
James se figea, s'était à son tour de serrer un peu trop fort la main de Lizzie.
- Cela vous met autant de temps pour trouver une excuse ?
Cracha Beckett...Non, non c'est pas ça, j'ai simplement envie de vous mettre mon poing dans la figure XD. Non, James ne pouvait pas vraiment dire ça XD.
- Et bien si vous voulez savoir...
James hésita, eu un sourire ironique et lança :
- Je me suis marié hier, j'ai passé ma nuit de noce avec ma femme, et je vous épergnerai les détails XD. Ou vous ne vous y connaissez pas assez, ou vous ne compredrez pas XD.Et donc je voulais passer cette journée avec ma femme. Après l'effort le réconfort XD.
James suicidaire ? Ptète un peu XD.

Lizzie pouffa de rire, la réplique de James était tout a fait judicieuse, et elle se demandait comment Beckett allait pouvoir répondre a ça.
Casser ! XD
Justement, Beckett resta de marbre, mais Lizzie jura aperçevoir un léger tremblement de ses lèvres, signe si elle ne se trompait, que le Lord venait de se faire toucher en plein dans le mile, et qu'il ne trouvait absolument rien a dire pour contre attaquer.
Un sourir victorieux se dessinant progressivement sur son visage, Elisabeth adressa un regard complice a son mari, du genre : ~~*comment tu l'as casser !!!!*~~ " Remballé le crétin à perruque ! * ou alors : " bien joué ! *
Enfin, après quelques minutes de silence, Beckett sembla reprendre de l'assurance et continua :
- Soit. Eh bien, puisque vous avez l'air si enjoué Amiral, je me vois dans l'obligation de vous oliger a venir travailler demain toute la journée et ajoutons toute la nuit. Ou alors, la potence peut faire l'affaire, c'est à vous de voir.
Il arbora un sourir en coin, satisfait de la mine sombre que pouvait afficher les deux tourtereaux.
Puis, sans demander son reste, Beckett tourna les talons et s'éloigna pour disparaître dans la ville....
- Je déteste cet homme.
Déclara Lizzie en soupirant, elle avait lâché la main de James et regardait la silhouette du Lord s'éloignée de plus en plus...

James s'assit brusquement dans le sable, la mine sombre :
- Tu n'es pas la seule...
Murmura le commodore en posant son regard sur l'endroit où Beckett s'était tenu...Il soupira, las des menaces de son supérieur...Au moins, James ne pouvait nié qu'il était plutôt heureux d'avoir toucher le Lord dans son estime XD. Pour une fois que cétait le contraire XD ! James tourna la tête vers Lizzie :
- Au moins il repart avec son amour propre touché.
Déclara James en souriant...Un léger bruit de sabot se fit entendre...L'étalon de James, s'était rappoché de son maître et le regardait avec des yeux interrogatifs...Il souffla doucement vers le commodore qui lui adressa une caresse derrière les oreilles...Il devina le regard interrogatif de sa femme face à ce lien qui l'unissait avec l'étalon...
-J'ai eu Apollon à l'âge de 15 ans...Je l'ai connu tout jeune, à sa naissance même...Lorsque je réussissais à échapper à mon tuteur, je me rendais dans un champs où vivait plusieurs juments. Un soir, une mis bas...Malheureusement le poulain semblait mal au point...Je ne sais pas pourquoi mais immédiatement je me suis attaché à lui. Chaque jour je venais voir le propriétaire pour avoir de ses nouvelles, il m'autorisait à aller le voir...Au fil des jours, sa santé s'améliora...Un lien s'installa entre nous...Quand il fallu commencer à le dresser, le propriétaire me proposa de m'en occuper...J'essayai de venir le plus souvent possible pour le faire...Lorsqu'il fut entièrement dressé, le propriétaire me fit la plus belle chose qu'il pouvait me faire...Il me l'offrit...
Déclara James en souriant...

Attendrie, Lizzie adressa un petit sourir a Apolon, admirant l'étalon docile et affectueux. Le récit de James ne faisait qu'approuver ses pensées : C'était un fou d'équitation !
Ils discutèrent encore un moment d'Apolon, tous deux assis sur le sable, face a la mer. Pour une fois et une unique fois je pense, Lizzie n'était pas dans ses bras, mais simplement assise en tailleurs, aux côtés de James.
Leur conversation bifurqua alors sur leur enfance. Lizzie évoqua un souvenir qui l'avait marqué, leur première rencontre entre eux :
- Je m'en souviens comme si s'était hier, et sa n'avait pas vraiment bien commencé...

Lizzie arrivait a ses 10 ans, sa mère décédée depuis quelques années déjà, laissait une douloureuse marque dans son esprit, et la petite fille plus effrontée que jamais, ne laissait pas de répit a son pauvre père qui essayait veinement de la faire obéir.
C'était un beau dimanche de Mai ensolleillé a Port-Royal.Midi sonnait dans la ville, les rayons du soleil perçèrent la fenêtre du manoir des Swan, éblouissant la chambre d'Elisabeth qui dormait profondément dans son petit lit douillet XD.
La porte toqua, et la voix de son père retentit :
- Elisabeth ? Tu es là ?
Etrangement, on aurait presque dit le même ton employée lors du début de l'aventure avant la demande en mariage de Norrington.
Sauf que là, Elisabeth continuait de roupiller, la tête enfouie sous son oreiller, sur le ventre.
Son père retoqua, et sans réponse ouvrit la porte prudemment. Il entra, s'avança vers sa fille, s'asseyant sur le bord du lit, contemplant cette enfant garce certe mais terriblement mignonne avec ses cheveux châtains clair se terminant en bouclettes, son teint un peu trop pâle et ses quelques tâches de rousseur parsemant ses joues.
- Elisabeth...chérie, il est l'heure....allez réveille toi.
Murmura t'il en enlevant lentement l'oreiller qui cachait sa tête.
- Mmmh....
Grogna Lizzie. La petite fille se réveillait et posa une main déterminée sur l'oreiller pour le remettre sur sa tête.
- Lizzie....
Rien a faire, elle n'en faisait qu'a sa tête !
Las, le gouverneur soupira, se leva, se dirigea vers la fenêtre tirer les rideaux d'un coup sec et l'ouvrir en grand laissant le soleil briller davantage.
- Allez, debout, il est temps de te préparer, un jeune homme t'attends en bas.
- Laisse moi dormir....
Marmonna Lizzie a présent réveillée.
- Non, tu dois te lever ma chérie.
- Je te déteste...
Cracha t'elle en se levant a moitiée de son lit, les cheveux en bataille, les yeux brillant de sommeil.
- Moi aussi je t'aime ma puce.
Renchérit son père sur un ton joyeux.
Il revint vers elle et lui déposa un bisou paternel sur la joue, ce qui arracha a la petite fille une grimace :
- Beuuurk...
Le gouverneur soupira davantage, mais envoya une servante habillée sa fille en sortant de la chambre.
Une heure plus tard, Elisabeth était a présent habillée d'une robe bleue, et coiffée d'un ruban blanc. Son teint demeurait toujours aussi pâle ce qui inquiétait le gouverneur, mais d'après le médecin cela s'arrangerait lors de sa croissance...
Elle avait pris son petit déjeuner, et descendait euh pardon dévalait les escaliers menant au hall, curieuse de voir qui l'attendait.
Elle pensait a ses amies, ou peut être un cadeau ! Mais quel ne fut pas sa surprise quand elle vit devant elle, un jeune homme, de taille moyenne, qui devait avoir dans les 15, 16 ans...des cheveux noirs mal coiffés ou alors coiffé mais fait avec maladresse....un visage fin, des yeux bleus....il avait les mains dans le dos, et se balançait d'un pied sur l'autre montrant son malaise.
Lizzie s'en arrêta dans sa course, la main sur la rampe, et dévisagea l'inconnu les sourcils froncés.
Au côté du jeune inconnu, son père souriait :
- Ma chérie, je te présente le soldat James Norrington. Il vient d'Angleterre, et fait partie de la marine royal depuis peu de temps, comme c'est un jeune homme très bien élevé, je lui ai proposé de s'occuper de toi pendant mon absence aujourd'hui. Il sera un peu ta "nourrice".
- J'ai pas besoin de nounou ! Je peux me débrouiller toute seule !
Cracha Lizzie en reculant, elle ressemblait a un petit chat en colère XD.

A se souvenir Lizzie souria, et regarda James :
- Tu avais dit quoi ensuite ?

James eu un sourire, il continua le récit :

James se passa une main dans ses cheveux, gêné...Ce n'était pas vraiment un premier contact réussit XD...Il s'avança d'un pas et osa d'une voix timide :
- Vous savez mademoiselle...Je sais que vous pouvez vous débrouillez seule...Mais si vous voulez de la compagnie...
James n'eu pas le temps de finir sa phrase que déjà la jeune fille tournait les talons et claquait avec violence la porte de sa chambre. James se passa à nouveau la main dans ses cheveux et se tourna vers le gouverneur :
- Je suis désoler gouverneur...mais croyez vous que cela soit une bonne idée ?
Le gouverneur eu un sourire :
- Je crois sincèrement que vous pourrez adoucir ma fille...
James garda un moment le silence, se tordant les mains...Elles étaient parcourues par plusieurs bleus et plusieurs coupures...Le gouverneur fronça les sourcils :
- C'est votre tuteur qui vous a fait ça ?
James hésita, se mettant à trembler légèrement...Le gouverneur le remarqua :
- Je ne lui dirai rien...
- Oui c'est lui...
James détourna la tête...Son tuteur lui infligait régulièrement des corrections, le punissant pour sa désobéissance...Si James n'en faisait qu'à sa tête, il redoutait les coups que lui portait son tuteur...Le gouverneur hocha la tête en le regardant d'n ai compatissant...Un majordome apparut soudainement à la porte :
-Monsieur vous devez vous rendre à Fort Charles.
- Oui j'arrive...
Il se tourna vers James :
- Va la voir, tout se passera bien...
Il lui adressa un sourire et sortit de la pièce...James, le coeur battant, resta quelques minutes en bas des escaliers...Puis il se décida à monter...Il gravit les marches, l'air soucieux, et s'approcha de la porte de Lizzie...Il toqua et s'éclaircie la voix :
- Mademoiselle Swann ? C'est James Norrington...Ouvrez, s'il vous plaît...
Déclara t'il d'une voix timide...

James s'arrêta un instant et se tourna vers Lizzie :
- Tu te rappelles de la suite ?
Déclara t'il dans un sourire.

Lizzie continua :

-Non !
Répliqua aussitot Lizzie d'un ton mauvais.
James insista, et pour avoir la paix, Elisabeth lui ouvrit enfin :
- Qu'est ce que vous me voulez ?
Demanda t'elle méfiante, en levant la tête pour plonger son regard dur dans celui de James.
- On pourrait....apprendre a se connaître.
BAM.
Lizzie venait de lui refermer a porte au nez XD. Enfin plutot de lui claquer la porte au nez.
Furieuse d'être surveillée constamment, la petite fille retourna a sa maquette de bateau qu'elle construisait toute seule depuis la mort de sa mère.
James retoqua :
- Mademoiselle Swan...s'il vous plait....
- NAN !
Répéta Lizzie.
- Très bien...votre père ne sera pas content de l'apprendre..si vous ne voulez pas de ma présence, il sera obligé de vous emmener au couvent....
C'était faux bien entendu, mais James n'était pas stupide, il se doutait que Lizzie n'était pas le genre de fille a prendre des tasse de thés.
Lizzie s'arrêta , paniquée a l'idée d'y aller, elle retourna a la porte pour l'ouvrir prudemment, levant son petit minois vers James qui lui adressa un petit sourir.
Elle ne disait rien, mais s'écarta pour laisser le passage a James qui entra.
Elle reclaqua la porte pour la fermer, et croisa ses bras sur sa poitrine pour fixer James d'un oeil méfiant :
- On va faire quoi ?
- Eh bien...je ne sais pas on pourrait...
Le regard de James se posa sur la maquette a moitiée terminée du navire de Lizzie. Une idée lumineuse le traversa :
- On pourrait terminer ce merveilleux bateau.
Dit t'il en adressant un clin d'oeil complice a la petite fille qui resta un instant méfiante mais hocha la tête :
- D'accord.
Ils passèrent donc l'après midi a compléter le navire en bois, James expliquant a Lizzie toutes les parties constituant un bateau, celle ci l'écoutait attentivement, buvant chaque paroles du futur commodor. Ses yeux brillaient pour la première fois d'une lueur enfantine qu'ont les petites filles. Et ce qui ravi le plus James, se fut le tout premier sourir qu'elle lui adressa quand ils finirent le bateau. Un sourir timide au début mais des plus ravissants qui lui procurèrent un attachement soudain pour cette petite bouille farouche.
Des mois passèrent....Lizzie grandissait et devenait une jeune femme ravissante, belle, et pourtant pas du genre a se laisser faire. James aussi grandissait, il atteignait ses 24 ans quand Lizzie en avait 18...et cette année là, une grande fête était organisée a Port-Royal, des groupes de musiciens irlandais s'était installé...devenue commandant, James s'était liée d'amitiée avec Lizzie. Tous deux se comprenaient parfaitement, il avait "adoucit" Lizzie qui le dévorait parfois du regard, mais seulement quand celui ci ne la regardait pas. Tous deux éprouvaient un sentiment fort l'un envers l'autre, mais aucun n'osaient se déclarer.
Ce jour là, la fête battait son plein dans la ville, Elisabeth arrivait dans sa calèche avec son père. Quand elle en descendit plusieurs se retournrent pour l'admirer. Gracieuse, habillée d'une robe beige qui affinait sa silhouette, elle avait laissé ses cheveux chatains descendre en cascade sur ses épaules, encadrant son adorable visage ou brillaient deux yeux noisettes.
A peine descendue, Lizzie chercha James du regard....

James eu un sourire...Il regarda l'océan se perdant dans ses souvenirs :

James arriva, vêtu de son habit de lieutenant. Il trouva Lizzie au bout de quelques minutes, et lui fit un baise main.
- Elisabeth...Gouverneur...
Il salua, et dévora Lizzie des yeux :
- Venez j'ai quelque chose à vous montrez...
Déclara t'il, les yeux brillants. Il tendit son bras à Lizzie, qui le saisit et le suivit. Une grande fête était organisé dans le fort...Mais James, bifurqua avant :
- Mais que faites vous ?
Demanda Lizzie.
- Je vous emmène à une vrai fête !
Déclara joyeusement James, en descendant dans la ville.
- Mais croyez vous que cela soit très correct ?
James se tourna en souriant vers Lizzie :
- Vous allez adorer je vous l'assure...
Ils arrivèrent tout deux au port. Une musique irlandaise retentissait, venant d'un bateau qui était ammaré au port. C'était un grand navire, pas forcément luxueux, mais avait énorément de charme. James conduisit Lizzie sur la passerelle en bois d'embarcation. Ils la gravirent tout deux, et avant même que Lizzie puisse poser uen nouvelle question, James l'emmena vers la calle. Ce fut un spectacle plutot surprenant : les réserves de nourriture et de rhum avaient été poussés vers le fond, ce qui laissait la place à des centaine de danseurs qui évoluaient gaiement sur la piste aménagée, au son d'un orchestre irlandais situé dans un coin de la calle. Ce n'était pas des nobles, mais de simples habitants. Cette fois-ci, le rhum avait laissé sa place à la bierre irlandaise qui circulait dans toute la calle. James se tourna vers Lizzie :
- Ca change nettement des fêtes du fort !
Lança t'il joyeusement. Il tourna la tête vers la piste et tendit sa main à Lizzie :
- Allez venez danser !

James ferma un instant les yeux...Ce souvenir était encore frais dans son coeur, il ne pouvait l'oublier.

- Mais je...
Lizzie ne put continuer que James l'entraina par la main sur la piste.
- Je ne sais pas danser James !!
Protesta t'elle en souriant.
- Laissez vous guider ! Ne réfléchissez pas !
Répondit t'il en commençant a danser.
Lizzie se sentit troubler lorsque James posa sa main sur sa hanche pour l'attirer contre elle, leur autres mains se croisèrent, a présent contre lui, Lizzie se sentit partir dans une danse rythmée. Elle se laissa guider, et progressivement ses pieds prirent le rythme, tous deux dansaient comme de vraie irlandais ! Ils tournèrent sur la piste, les autres riant avec eux. Jamais Lizzie ne s'était amusé autant, la musique guidaient leur pas rythmée. Puis, quand elle s'arrêta pour enchaîner sur une autre, James l'amena au centre, et lui fit signe de regarder ses pieds.
Intriguée, Lizzie fixa les pieds du jeune homme qui claquèrent le sol toujours aussi rythmés.
Les claquettes ! La jeune femme en avait entendu parler, typique irlandais,. A son grand étonnement, James fit claquer ses chaussures talonnés sur le sol, l'air concentré ce qui le rendait charmant XD.
Mise dans le bain, Lizzie joua le jeu et quand il eut fini lui lança un sourir de défi, enleva ses chaussures et fit bouger ses pieds elle aussi, elle réussit a faire claquer ses pieds dessus tout comme James sous les applaudissements des autres et les yeux grands ouverts de celui ci.
Décoiffée, Lizzie continua a faire claquer ses pieds, accompagné par James applaudit par les autres.
Quand ils durent s'arrêtés, quelqu'un bouscula Lizzie, James l'attrapa et le fit partir en répliquant un :
- Va t'en...
Presque grondeur, mais Lizzie éclata de rire.
L'heure de la fin de la danse, les deux amis sortirent de la calle pour remonter sur le pont.
Lizzie riait toujours et tournoyait sur elle meme se sentant libre et heureuse.
James l'accompagnait, le sourir aux lèvres;
Une idée lui vint, il la fit approcher du bord du bateau :
- Mets toi devant...comme sa...monte sur la balustrade...ferme les yeux ne regarde pas...
Murmura t'il en prenant une main de la jeune fille dans la sienne, quand elle fut monter et gardait les yeux fermées, il grimpa lui aussi, contre elle, posant ses deux mains sur la taille de la jeune femme, approchant son visage contre la nuque de Lizzie :
- Tu peux ouvrir les yeux...
Lizzie ouvrit les yeux, et vit devant elle l'océan immense s'étendre....c'était magnifique...
Une sensation de libertée l'enveloppa :
- Je vole ! James ! Je vole !
S'écria t'elle en souriant, ses deux bras étendus comme un oiseau.

Nouveau sourire de James...Lui aussi ressentait ce sentiment de liberté...C'était pour ça qu'il aimait navigué...Parcourir les océans, sentir le vent contre son visage, entendre les vagues contre la coque du navire...Pour lui cela représentait toutes les merveilles du monde...A présent, il avait entre ses bras une autre merveille...Il pencha sa tête sur le côté, et attendit que Lizzie se tourne vers lui :
-James c'est magni...
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà James posait ses lèvres contre les siennes pour échanger un baiser passionné...Il posa ses mains sur les hanches de la jeune fille, comme il l'avait fait pour la danse, et se laissa bercer par le doux murmure du vent...Lorsqu'il releva la tête, une leur amoureuse brillait dans son regard...Ils restèrent ainsi quelques minutes, collés l'un contre l'autre au bastingage, tandis que le coucher desoleil embrasait le ciel...
- Suis moi...
Murmura James d'une voix douce en reprenant la main de la jeune fille. Sans un mot, il la conduisit hors du bateau, pour se retrouver sur le pont...Là, une magnifique calèche était garée contre une maison qui bordait les quais. James ne put s'empêcher de lancer un sifflement admiratif...Il se dirgea vers la calèche, en l'observant un instant. Le bois était travaillé, quatre fenêtres prenaient part respectivement aux quatres côtés de la calèche. James ouvrit la porte et s'apprêta à monter dedans, lorsque qu'un raclement de gorge l'interrompit...Il se tourna pour voir Lizzie, une lueur malicieuse dans le regard. James eu un sourire :
- Après vous mademoiselle...
Lizzie monta dans la calèche, tandis que James s'installai à la place du cocher :
- Où je vous emmène ?
Demnda t'il alors que Lizzie tirait le rideau qui donnait sur la place du cocher.
- Dans les étoiles...
Murmura t'elle en attrapant James par les épaules et en le tirant à l'intérieur de la calèche...Ils se retrouvèrent ainsi tout deux sur la banquette, l'un contre l'autre :
- Tu as peur ?
Demanda James en la dévorant du regard.
- Non...
Répondit la jeune fille en enlaçant le lieutenant...

Elle le dévorait a son tour, son coeur s'accéléra, un doux frisson l'envahit. Dans les bras de celui dont elle tombait amoureuse, pourquoi aurait t'elle peur ? Pour ce qui allait suivre ? Elle avait confiance en lui...
Ses yeux noisettes dans ceux océan, elle se sentait en sécurité, et pourtant ils étaient si proches qu'elle en tremblait presque.
Quand elle avait tourné la tête sur le bateau, il l'avait immédiatement embrassé, cela prouvait bien que leurs sentiments étaient réciproques...
Et le "non" qu'elle venait de prononçer était clair. Non, elle n'éprouvait aucune peur juste une apréhension de l'inconnu...
- Pose tes mains sur moi James (roooh XD).
Murmura t'elle en se serrant davantage contre lui. Il ne se fit pas prier, il posa une main près de la nuque de la jeune fille, et baissa la tête pour l'embrasser passionément. Elle s'aggripa a lui et l'embrassant a son tour, frissonnant violemment....
Et sa alla plus loin. Oh que oui XD. Des minutes , de longues minutes passèrent...
Enfin, quand Lizzie réussit a redescendre sur terre XD, elle était sans sa robe sans rien d'ailleurs, allongée sur le dos sur la banquette de la calèche, et sur elle ( ptdr )James sans rien lui aussi (on se demande ce qu'ils ont fait Oo), tremblant.
- Tu as froid ?
Demanda t'elle en sentant des gouttes de sueur perler sur son front XD.
James négligea de la tête :
- Je vais bien...
Comme pour le réchauffer, Lizzie releva légèrement la tête en avant et l'embrassa a nouveau...

James éprouva un doux frisson...Après plusieurs minutes, ils ressortirent tout deux de la calèche, plus heureux que jamais...James ne put s'empécher de rembrasser une nouvelle fois la jeune fille, la prenant dans ses bras...Le bonheur des deux jeunes gens n'échappa pas pourtant à quelqu'un...Caché dans l'ombre, le poing serré par la fureur, le supérieur de Norrington tremblait de jalousie...En ce moment précis , il haïssait Norrington de tout son être...Ce James qui, sous ses yeux, était aimé par Elisabeth...La femme que lui, son supérieur, aimait...Un sentiment de vengeance s'insinua dans l'homme...S'arrachant à la vision des amoureux, il se retourna vivement, et remonta au fort...De son côté, James prolongait par de nombreux baisers son bonheur avec Lizzie...L'horloge de la ville sonna...Un coup...Une heure du matin...James soupira, ils allaient devoir remonter dans leurs quartiers respectifs...Lizzie au manoir, James dans une des petites chambres au fort qui étaient attribués aux officiers peu riche.James ne manquait pas vraiment d'argent : l'héritage de ses parents l'aidait parfois, mais il ne pouvait se payer une maison...Son regard se posa sur Lizzie :
- Je ne pourrai malheureusement pas venir te voir en journée demain...Je travail...
- Mon père organise une réception demain soir...Tu y es convié...
Murmura Lizzie.
- C'est avec grand plaisir que j'irai...
Ajouta James en souriant.
- A demain mon amour...
Déclara la jeune fille en posant ses lèvres sur celle de son homme.
- A demain mon ange...
Norrington lui vola un dernier baiser...Ils se séparèrent à contrecoeur, remontant chacuns de son côté...
Le lendemain, James se leva plus heureux que jamais...Pourtant son visage s'assombrit lorsqu'il apprit qu'il était convoqué chez son supérieur. Il se résigna à y aller, se demandant si il aurait droit à un sermon...Il trouva son supérieur installer à son bureau, affichant un sourire satisfait :
- Vous m'avez demander monsieur ?
- Oui Norrington, j'ai plusieurs choses à vous dire. Prenez place.
James s'exécuta.
- Norrington...Apparament vous avez une relation avec la fille du gouverneur...Elisabeth...
- Mais..Comment savez vous ?
- J'ai mes sources. Et elles restent confidentielles. Répondez juste par oui ou non.
- Oui.
- Et bien voilà encore un jeune inconscient qui tombe dans le piège...
- Que voulez vous dire ?
- Miss Swann séduit tous les hommes qui lui tombent sous la main...Il y a encore une semaine, elle était avec un autre officier...
- C'est faux...C'est...impossible...
- Ca l'est...Elle s'amuse avec les hommes une nuit, parfois plus, et elle les jette peu après...
- Mais elle m'aime...
- Non...Elle ne vous aime pas. Elle s'amuse jutse. Je la connais. Et puis croyez vous qu'une jeune fille de bonne famille s'intéresse à un officer comme vous ? Vous êtes juste un soldat Norrington...Et cela m'étonnerait fort que vous dépassier le grade de lieutenant...Vous ne serez jamais commodore...Alors croyez vous qu'elle vous aime ?
James baissa la tête, le coeur brisé...Son supérieur avait raison...L'homme, lui, jouissait intérieurement du tissu de mensonges qu'il venait d'inventer...
- Vous pouvez disposer Norrington...
James hocha la tête, et sans un mot sortit du bureau pour aller souffrir dans sa chambre...Le coeur serré, il venait de perdre sa vie...

Lors de son arrivée a la réception, accompagnée de son père,Lizzie plus resplendissante que jamais, cherchait James parmi la foule d'invitées, tous des nobles plus ennuyants (ou ennuyeux ? ) les uns que les autres.
Une fois, quand elle avait huit ans, elle se souvenait s'être endormie debout pendant un discours d'un duc d'elle ne sais plus d'où, qui lui parlait de son éducation...depuis, le gouverneur la surveillait du coin de l'oeil, veillant a ce que sa fille fasse bonne figure au lieu de piquer un roupillon sur place sous le nez d'un noble important.
Quand enfin, James débarquait près du banquet, Lizzie allait se jeter dans ses bras, mais celui ci la repoussa violemment, la dévisageant d'un air dégouté et atrocement déprimé.
- Mais enfin...James ?!
S'écria Lizzie perdue devant cette réaction étrange.
- Ne m'approche plus ! Tu n'es pas digne d'avoir ma confiance, je croyais que tu m'aimais mais je me suis trompé. Je suis désolé , mais je ne veux plus que l'on se voient...mademoiselle Swan.
Se ton si ferme et desespéré a la fois rendait Lizzie complètement bouleversée. Le regard de James luttait pour ne pas laisser les larmes piquer ses beaux yeux bleus. Incapable de dire un mot, la jeune femme en resta bouche bée et regarda ce dernier repartir au Fort le coeur lourd.
Quelques minutes plus tard, elle fondait littéralement en larmes. Le teint pâle et se présentant malade, son père la fit ramener au manoir. Depuis ni James ni elle ne se déclarèrent leur sentiments l'un pour l'autre, car chacun croyaient être trahie alors que s'était simplement le destin qui leur jouait un mauvais tour....
La jeune femme mit un bon mois entier pour se remettre de cette rupture brutale, plus les jours passaient plus son coeur semblait se décomposer en mille morceaux,elle maigrissait horriblement,refusait de se nourrir,devenait froide et distante. Son père avait tenté de les réconciliers mais Lizzie se forçait a détester James et c'était réciproque....

Cela allait faire 3 mois que les deux jeuns gens ne s'adressaient plus la parole. Ils se forçaient à s'ignorer, à se haïr. Le simple nom d'Elisabeth suffisait à rendre malade James. Comment avait-elle pu lui faire ça ? Il cherchait parfois une réponse, mais il lui semblait qu'il n'y avait finalement rien à répondre. Lizzie était comme ça et pourtant il avait encore du mal à le croire. Comme pour oublier, il se plongea encore plus dans son travail, se forçant presque à prolonger ses heures. La fatigue endurée semblait s'accumuler au fond de lui, mais il ne montrait rien. Il restait là, fidèle soldat de la Marine Royal, à s'occuper d'éliminer les pirates. Il ne se plaignait pas. A quoi bon, après tout ? Qui voudrais encore l'écouter ? Lui, un lieutenant sans avenir et le coeur brisé. Au fond de lui-même, il vivait un véritable cauchemard. Le monde n'avait pas de coeur, tout n'était qu'usurpation et question d'argent. On ne donnait aucune place aux sentiments. Il avait été stupide de croire qu'il allait pouvoir vivre une vie meilleure dans les Caraïbes. Il naurait jamais du quitter l'Angleterre. De plus en plus, le mal du pays se réveillait en James. Parfois, il s'attardait à regarder l'horizon de la mer avec nostalgie, en pensant à son pays natal. Il voulait rentrer, quitter les Caraïbesqui qui lui paraissaient hostiles pour rettrouver sa chère Angleterre. Finalement il décida de réaliser son désir. Il n'avait rien à perdre. Il se mit à préparer son retour, prévenant certains officeirs et son supérieur. Dernière consigne : aller trouver le gouverneur pour lui faire part de son départ prochain. S rendre dans le manoir lui parut d'une extrème difficulté. Retourner dans la demeure ou vivait Lizzie lui semblait insoutenable...Il réussit à toquer à la porte et une bonne lui ouvrit. Il pénétra dans le hall luxueux du manoir...L'attente le pesa...Les minutes lui semblaient devenir des heures...Finalement le gouverneur arriva :
- Bonjour Norrington ! Que me vaut l'honneur de votre visite ?
James salua rapidement :
- Je dois vous parler d'une chose importante. J'ai décider de retourner en Angleterre, je quitte les Caraïbes...
- Mais enfin pourqu...?
- J'ai plusieurs raisons, j'ai besoin de votre approbation.
Un léger bruit capta l'attention de James. Son regard se dirigea vers le haut des escaliers. Le gouverneur se tourna lui aussi. Lizzie se tenait là, appuyé contre la rambarde les yeux fixés sur James. A en voir son expression, elle était apparament choquée par la demande de départ de Norrington. James la toisa un instant, restant de marbre, attendant une réaction de quelqu'un...

Le visage impassible, Lizzie soutint le regard de James. Son coeur se serra, elle ne broncha pas, elle avait entendu son souhait de partir.Elle ignorait totalement la raison de leur rupture brutale, cela ne faisait que quelques semaines a peine qu'elle se remettait doucement de son absence, de leur ignorance, et voilà qu'a peine guérit, elle apprennait qu'il allait la quitter a jamais !
Sa main droite posée sur la rambarde se crispa légèrement, s'aggripant presque...elle s'obligeait a ne pas faire un malaise.
Le gouverneur s'interposa dans se regard silencieux :
- Désolé Norrington, mais je refuse de vous voir partir.
James le supplia du regard :
- Gouverneur...
- Non. Je ne veux pas.
- Eh bien, avec tout le respect que je vous dois gouverneur, je m'en irais quand même.
- Norrington !
S'offusqua t'il.
- Vraiment, je dois partir.

James voulait se montrer ferme, mais il restait fixer sur le visage de Lizzie...Non, il ne devait pas abandonner maintenant...Il se détourna brusquement pour faire face au gouverneur. Celui-ci resta un moment tourné vers sa fille avec de se retourné vers Norrington.James retenta sa chance :
- Gouverneur, je dois vraiment partir. Je crois que cela sera mieux pour tout le monde.
- Si vous partez Norrington, vous partez sans votre poste...
La voix était ferme et James s'était immobilisé. Il n'arrivait pas à croire que le gouverneur menacait de le virer si il partait.
- Qu...quoi ?
Une pointe de fureur était à présent dans la voix de James, mais le gouverneur n'en démordit pas.
- Vous m'avez entendu Norrington...Vous partez, vous perdez votre poste...
James se retint de hurler. On ne le lui laissait pas le choix...Son poing se serra...Il se refusait à regarder Elisabeth, gardant à présent le yeux sur le sol. Un silence opressant s'attarda sur la scène avant que James ne se détourne violemment. Alors qu'il se dirigeait vers la porte, la voix de Lizzie l'interrrompit :
- James...
James se figea soudainement.

- Vous ne pouvez pas partir.
- Je suis suffisament adulte pour appliquer mes décisions, mademoiselle Swan.
- Rah, tu ne changeras jamais ! Toujours aussi renfermé, solennel et surtout...surtout...
James se retourna, les traits crispés, attendant le mot fatal...
Lizzie hésita remplie de fureur et de douleur, puis se lança :
- tu n'es qu'un incapable ! Voilà ! Un hypocrite !
Ils se fixèrent un instant, James impassible, Lizzie tremblante de sentiments refoulés.
- Elisabeth !
S'exclama le gouverneur en dévisageant sa fille d'un air outré. Il ignorait totalement leurs histoires, elle lui avait toujours caché, et James en avait fait de même.
Lizzie ignora son père, James répliqua d'une voix rauque :
- Vous ne devriez pas dire cela Miss, je vous rappel que je ne suis pas le premier homme a être tombé dans votre piège.
- Comment ? Dieu soit loué James, voulez vous bien m'expliquer ??
- Je ne vois vraiment pas pourquoi tu me dis ça, est ce que tu me traiterai de....
Elle s'arrêta, n'osant prononcer cette insulte...
- Il se pourrait bien que oui.
Répéta James toujours aussi impassible.
Lizzie le foudroya du regard, qu'est ce que c'était que cette histoire ? Pour quelle raison l'insultait t'il de ses femmes des trottoirs ? Sa colère augmenta :
- Eh bien, disparaîssez...de ma vie. Nous n'avons plus rien a faire ensemble.
Cracha t'elle en faisant exprès d'articuler comme pour le blesser.
- Mais allez vous enfin m'expliquer ! Norrington vous insultez ma fille ?

James essaya de rester impassible, pourtant il aurait bien hurler à la face de Lizzie tout ce qu'il avait sur le coeur : toute sa rancune, toute sa douleur...Son poing tremblait fortement...N'y tenant plus, il se rapprocha de l'escalier où se tenait Lizzie. Nouveau silence plus que pesant. La tension était palpable. James se résigna a donner une explication au gouverneur :
- Vous voulez savoir Gouverneur ? Grand bien vous fasse ! Il se trouvait que j'étais fou amoureux de votre fille ! Je l'aimais à mourir ! J'aurais tout fait pour elle ! Et le jour où elle m'accorde, du moins je croyais, son amour, j'apprend qu'elle à l'habitude de s'amuser avec les hommes pour les faire souffrir !
James avait presque hurler ses paroles. Une nouvelle fois, il sentit son coeur se déchirer. Non, ne pas pleurer, pas maintenant...Reprenant son souffle, il continua d'un ton plus calme :
- Voilà pourquoi je veut partir...Cela fait 3 mois que je souffre ! Trois mois que je me dit qu'il faudrait mieux que je quitte les Caraïbes à tout jamais !
James se mordit la lèvre inférieur...Il perdait très rarement son calme...Il essaya de se reprendre et se contenta de fixer le sol avec insistance. Sa tête lui tournait...Rester dans cette maison lui paraissait insuportable...Il finit par relever la tête et se tourna vers le gouverneur, évitant soigneusement de regarder Lizzie :
- Vous savez tout maintenant...J'ai été stupide de croire qu'un officier sans le sou pouvait attirer une jeune fille de bonne famille...
James ne hurlait plus, sa voix n'était plus qu'un murmure.

Le gouverneur en resta stupéfait, la bouche a demi ouverte comme un poisson sortant de l'eau, il regarda tour a tour James et Lizzie.
Lizzie faillit répliquer, mais la colère qu'elle éprouvait contre James, contre tout ses mensonges fut plus forte, elle s'avança plus vers lui :
- Regarde moi bien James.
James tourna lentement la tête, a peine eut t'il le temps de plonger son regard azur dans le sien, que Lizzie lui administra une gifle magistrale, dans un sifflement sec.
- Elisabeth !!!
Son père sembla enfin réagir, et grimpa les escaliers, attrapant le poignet de sa fille :
- Tu me dois des explications jeune fille, mais en attendant, je suis extrêment déçu de ton comportement, tu es consignée dans ta chambre jusqu'a nouvel ordre. Exécution.
- Je ne suis plus une petite fille ! Je fais ce qu'il me plait.
Lança t'elle en retirant d'un coup sec son poignet de l'emprise paternel.
Elle le foudroya du regard, et reporta son attention sur Norrington :
- Au lieu de raconter des abominations, va donc faire souffrir d'autres filles, en Angleterre...
Sur ce, elle le bouscula de l'épaule violemment, et descendit les marches, d'un pas saccadé pour ouvrir la porte du hall, jeter un dernier regard amer aux deux hommes...elle sortit dehors et disparut en claquant la porte.

Leur relation aurait pu se finir là, leur histoire aurait pu s'arrêter ainsi, mais il faut croire que leur bonne conscience les rattrapa. James, poussé par le gouverneur, se prit à avoir une discussion sérieuse avec Lizzie. Ils s'expliquèrent, essayèrent de comprendre ce qui s'était réellement passé, mais ne pouvant tout élucider, ils se contentèrent tous deux d'excuses. James annula son départ pour l'Angleterre, pensant qu'il était plus facile de rester. Malheureusement, James n'essaya pas de réengager une relation amoureuse, un fossé s'étant creusé avec Lizzie lors de cette rupture. Il se força à oublier ses sentiments, il se força à oublier qu’il aimait cette femme et que malgré tout il ne voyait pas son avenir sans elle. La vie des jeunes gens se poursuivit dans ce monde d’aristocrate où les manières sont la base même de l’éducation. James ne s’en plaignait pas vraiment, même si il se prenait à rêver d’aventures, de voyager libre accompagné d’Elisabeth. Le jeune homme gagna en grade, recevant les mérites qui lui étaient destinés, travaillant avec cette même application qui le poussait à avancer. Et ce fameux jour arriva : il allait devenir commodore, suivre enfin les traces de son père…James était comblé. Lui que son supérieur se prenait à mépriser, à le rabaisser, il avait à présent un statut si important que ce fourbe de supérieur ne pouvait plus rien dire. Ce fut peut-être une des raisons qui poussa l’homme à quitter la ville pour aller appliquer ses lois ailleurs. Au moins, la voie était libre pour James. Ce nouveau statut fut aussi un déclic pour le commodore : à présent il pouvait peut-être retenter sa chance auprès de sa bien-aimée : Lizzie. Malheureusement il semblait que l’amour de la belle se fut tourné vers le forgeron Will Turner. La suite, nous la connaissons…La chance de James sembla lui tourner le dos ce jour-là.
James rouvrit les yeux. La lumière de la plage lui fit un instant plisser les yeux. Mais il venait de se rendre compte d’une chose. Ils devaient partir…Quitter Port Royal si James ne voulait pas perdre Lizzie. Beckett était de retour et à nouveau il prenait plaisir à gâcher la vie des tourtereaux. Si ils se faisaient attraper, c’était la corde pour James. Mais c’était peut-être leur seul chance…Il se tourna vers Lizzie :
-Tu as raison et j’ai bien réfléchie. Si nous voulons vivre tranquille il faut fuir Port Royal.
Déclara t-il d’une voix grave.