Une nouvelle innatendue.

7 heures…James remontait lentement l’allée qui menait au manoir, la tête basse. La moindre journée passée avec Beckett lui semblait un véritable cauchemar à vivre. Il devait être sous ses ordres, à respecter la moindre de ses envies, pour ne pas risquer de l’effaroucher et se retrouver pendu haut et court. Et c’était loin d’être une partie de plaisir. Il n’était plus le fier commodore ou l’honorable amiral qu’on admirait tant : il était tout simplement un serviteur du lord. Par chance, il y avait deux choses qui lui illuminait sa journée : Elisabeth, et le fait qu’il allait être père. Si son travail ne le comblait pas, sa vie amoureuse si. C’était ce qui lui redonnait le sourire dans les moments où il se sentait au plus mal. Et en ce moment même, il n’avait plus qu’une chose en tête : rentrer au plus vite chez lui pour retrouver sa chère et tendre.
Lorsqu’il arriva devant la porte imposante du manoir, il la poussa et pénétra dans le vaste hall avant de poser son manteau et de grimper les marches le plus vite possible pour retrouver Lizzie. Après une gamelle évitée de justesse XD, notre cher James réajusta et épousseta ses vêtements. Il retira sa perruque et se passa une main nerveuse dans ses cheveux pour les ébouriffer comme Lizzie aimait tant X). Il voulait faire bonne impression le gentleman XD ! Après quelques instants de préparation, il poussa la porte en douceur et remarqua immédiatement Lizzie qui se trouvait sur le balcon. Il s’approcha doucement d’elle, sans faire le moindre bruit, et vint l’entourer avec amour de ses bras protecteurs…Il pencha légèrement la tête vers le cou de la jeune femme, effleurant de ses lèvres la peau de sa femme avant de lui déposer un baiser dans la nuque. Sa main glissa avec douceur sur le ventre de sa bien-aimée, comme pour sentir son futur enfant.
- Je suis de retour...

Elle avait légèrement sursauté lorsqu'un corps très familier se collait dans son dos. Mais évidemment, la voix rassurante, son parfum reconnaissable entre mille, et ses mains puissantes posés contre elle lui indiquèrent clairement que c'était James.
Comme d'habitude, Lizzie ne put s'empêcher de réprimer un frisson très agréable, qui augmenta davantage quand il posa ses lèvres sur sa nuque.
[Cerveau de Lizzie : agaaaaaaaaaaa........*________*....kriiiiiiiik]
Un doux sourire illumina son visage, et elle se retourna lentement, attrapant les deux mains du commodor dans les siennes :
- Je vois sa^^.
Dit t'elle sur un ton rieur, elle vint lui déposer un tit bisou au coin de la bouche, et déclara :
- J'ai une très bonne nouvelle pour toi^^.

Le coeur de James s'était accélérer en voyant sa belle se retourner et quand il sentit ses douces mains contre les siennes. On dit souvent que la routine s'installe dans les couples : dans celui-ci s'était totalement différent. Ils s'aimaient tous deux comme au premier jour, sans aucune faille. Lizzie était réellement le femme de sa vie. Celle qui guidait ses pas et ses rêves. Celle qu'il avat toujours aimé...Même dans sa mort il l'avait aimé...Lorsque le contact froid de l'épée était entré en lui, il s'était dit qu'il avait au moins sauver Lizzie. Ce fut le baiser de sa femme et ses dires qui le tira de ses pensées amoureuses.
Une bonne nouvelle ? Il en avait bien besoin. Un sourire s'étira sur son visage :
- Dis moi tout.
Dit-il d'une voix joyeuse. Si cela pouvait être quelque chose qui les tirerait d'affaire ou améliorerait leur situation, cela serait une bénédiction. Il y a quelques jours, James avait demander à Lizzie si elle était toujours d'accord pour partir. Malheureusement, ils avaient du se raviser en comprenant qu'ils étaient trop surveiller pour fuir. Alors une bonne nouvelle n'était pas de refus.

- Beckett ? Tu parles de cet espèce de cornichon emperruqué ? Non ne t'inquiètes pas, il n'a aucun pouvoir sur les ordres de notre reine.
Elle lui décocha un haussement de sourcil suvit d'une expression de triomphe, qui lui rappelait ses anciennes années dans la piraterie.
- Tu prendra tes nouvelles fonctions dans une semaine, le temps d'installer tout ça. D'ailleurs, compte tenus des prouesses que je n'ai pas manquer de citer dans ma lettre et que tu as accompli avec courage, la reine a décidé de t'accorder quelques jours de repos bien mérités.
Un fin sourir se dessina au coin de ses lèvres, d'une main (experte ? XD) elle s'amusa à desserer le col de la veste de l'officier, le regard désireux, mais elle se gardait bien de l'allumer l'attirer à elle, il devait être fatigué.
- Tu n'as pas besoin de me remercier, je ne pouvais que te le devoir.
Le parfum familier de son mari lui chatouilla délicieusement le nez, elle ne pouvait empêcher le frisson habituel s'emparer de son corps lorsqu'il s'approchait encore plus.

James ne pu s'empêcher de rire à la remarque désobligeate de Lizzie qui portait sur Beckett. Un sourire malicieux s'esquissa sur son visage fin :
- J'espère que tu ne considères pas tout ceux qui porte une perruque comme Beckett XD.
Lança t'il en réprimant un fou rire. Nouveau sourire à l'annonce de ses quelques jours de congés. En fait, il travaillait tellement depuis quelques jours qu'il s'était dit qu'il ne tiendrait pas longtemps à ce rythme là. Plusieurs nuits, il avait été contraint de rester au près de Beckett ( on se demande pourquoi ) et le manque de sommeil ce faisait ressentir à présent. Il remarqua pourtant la lueur d'envie dans les yeux de sa douce, et compris vite le message en sentant sa main desserer le col de sa veste. A vrai dire, James aurait bien voulu dormir un peu, mais d'un autre côté il ne voulait pas décevoir sa femme : dilemme XD. Allez James on est avec toi XD :
- Mmmh ça te dirait d'aller dans une taverne pour fêter ça et ensuite de prolonger la fête dans la chambre XD ?
Qui a dit que James était un ange ? XD Nan , juste un séducteur ! Bah quoi, c'est qu'il a envie de s'amuser le beau brun ! Ca fait tellement longtemps qu'il n'a pas pu prendre de plaisir avec les fantaisies de Beckett...

Autant dire qu'elle n'avait pas du tout refusé. A leur retour, la nuit était tombée, après une soirée rempli de danse, de joies, de rires, le couple remontait les escaliers du manoir, en se remémorant les bons moments passés dans la taverne, à déclarer la nouvelle a tout le monde.
Mais, à présent qu'ils entraient dans leur chambres, Lizzie se sentait tout excitée, toute heureuse, elle riait pour un rien, et lui décochait des sourirs divins.
Elle ferma la porte de leur chambre, et pendant que James allait se passer un peu d'eau sur le visage, elle détacha ses longs cheveux clairs qu'elle avait coiffé en un chignon pour aller à la taverne.
Sa robe la serrait du fait qu'elle l'ait portée toute la journée, elle l'enleva prestement, se retrouvant en croset et gardant sa petite jupe en soie fine.
Au retour de James, Lizzie remarqua qu'il n'avait toujours pas enlevé son manteau, sa veste, enfin son attirail de commodor, elle vit qu'il allait enlever sa perruque, mais elle s'écria :
- Garde là, j'aime beaucoups te voir en perruque.
Un sourir malicieu éclaira son visage, elle vint à lui, et passant ses deux bras autour de son cou, elle le dévora du regard :
- Dis moi ténébreux commodor, vous me devez des faveurs

Alors qu'il avait esquissé le geste de retirer sa perruque, il s'arrêta, légèrement surpris à la demande de Lizzie. Mais il n'eut pas le temps de la questionner qu'il sentit ses bras entourer son cou et il recontra son regard. Cette fois-ci ce fut à son tour de la dévorer du regard, resserant avec sensualité son étreinte :
- Ne vous en faites pas milady, en tant que bon commodore, je me dois de respecter mes promesses et je vais remplir avec joie ces faveurs qui semblent tant vous réjouir !
Répliqua t'il d'une voix suave qui aura émoustiller plus d'une jeune fille XD. Sur ces mots, il se décala légèrement pour retirer son manteau, sa chemise, et pour enfin se retrouver torse nu devant Lizzie. Il n'y avait pas à dire le commodore était un bel homme XD. Il esquissa un nouveau sourire, et se rapprocha de Lizzie en entreprenant de lui enlever ce qui allait prochainement le géner XD.Pour être précis : sa jupe de soie et ce foutu corset qui donna du fil à retorde à James XD :
- Je hais les corsets !
Ajouta t-il en riant une fois la sale bête retiré du corps de sa chérie U_U. Ils se rapprochèrent du lit, et James retira le reste de son uniforme XD. Une fois le beau ténébreux à son aise, il entreprit de décocher un baiser digne de ce nom à Lizzie pour lui donner un avant goût de ce qui allait suivre XD.

- Oh mon dieu James....( MDR)
Ce fut la seule phrase qu'elle parvint à dire dans se tournis de sensations, frissons, chaleurs, souffles coupés, ce mélange de délices qu'il venait de lui provoquer rien qu'en basculant au dessus d'elle, amortissant la "chute" sur le lit.
Il aurait très bien pu l'écraser sans le vouloir, par sa musculature, mais en fait, elle le trouvait trop éloignée, l'attirant davantage,elle lui offrit sa nuque, le coeur en déroute, les mains qui s'enfonçaient dans les épaules musclés de son époux, une de ces mains descendit se promener sur le torse masculin, dessinant les traits des muscles fins, bien dessinés, sans trop être important.
- On t'a appris ça à l'armée ?
Demanda t'elle en esquissant un sourir satisfait dans la situation de se trouver en dessous de lui XD.

Il aimait cette femme, plus que tout au monde. Sentir son corps contre le sien, cette chaleur qui s'en dégageait le rendait euphorique. Lui donner du plaisir tout en comblant le sien était une chose fort attrayante, et encore le mot était faible. Le couple atteignait l’extase.
James se pencha sur le corps nu de Lizzie, posant ses lèvres de manière sensuelle sur sa poitrine avant de relever la tête pour reprendre son souffle et pour lui répondre :
- Autant dire qu’avec les plus jeunes gardes, on a vite droit aux récits détaillés de leur conquête amoureuse…
Il laissa échapper un rire, essayant de se rappeler si il avait été lui-même comme ça. Après mûr réflexion, il conclus que non. Il avait toujours été assez discret sur l’amour qu’il vouait à Elisabeth. Et il ne se voyait pas raconter alors qu’il avait à peine 24 ans, sa première nuit d’amour avec sa belle. Cela aurait été contre sa nature, surtout que cette première histoire s’était plutôt mal finie…
Se cambrant pour mieux détailler le visage de la douce, il se prit un instant à la dévorer du regard, réfléchissant à la chance qu’elle lui offrait. Il l’aimait. Et encore, aucun mot ne pouvait décrire le sentiment qu’il l’habitait. Il l’aimait, certes parce qu’elle possédait la beauté d’un ange, mais il l’aimait encore plus pour l’être qu’elle était. Il l’aimait pour son caractère, pour ses convictions, pour ses idées. Elle était pour lui l’incarnation de la femme parfaite. Son visage l’avait toujours hanté depuis qu’il en était tombé amoureux. Il s’était dit qu’il n’aurait pas fait toutes ses erreurs si il avait été à ses côtés plus tôt. Il se rappelait, que sous son costume d’amiral, alors que sa mort était proche, il avait eu cet espoir : « M’aime t’elle donc un peu ? ».
Sortant brusquement de ses pensées, il fondit sur elle pour lui adresser un baiser, laissant ses mains se balader sur son corps. Sa main gauche s’arrêta sur son ventre, que le commodore sentit frissonner. Il sentit lui-même un frisson se répandre dans le bas de son ventre : ce quelque chose d’unique qui ne peux venir que dans de tel occasion. Il se rapprocha alors plus d’elle, leur deux corps liés. Ils restèrent ainsi de longues minutes, James retenant des frissons de plus en plus nombreux, les muscles contractés, le corps luisant. Lorsqu’il se redressa légèrement, il se reprit à tomber dans la contemplation de sa bien aimée. Et sans prévenir, la question qu’il voulait éviter se forma dans son esprit.
*Pas maintenant*
Mais c’était devenu une obsession. Elle tournait et retournait dans sa tête, provoquant un pincement au cœur chez James. Cette question vint même à le répugner, la haïssant parce qu’elle brisait un moment magique, se dégoûtant lui-même pour se la poser. Elle franchit alors la barrière de ses lèvres, sans le vouloir :
- Pourquoi être partit avec Will ? Tu l’as aimé. Je le sais. Pourquoi être revenu vers moi ?
Le plaisir s’était mué en souffrance sur son visage. Ses doutes avaient finit par se dévoiler, alors qu’il ne l’avait pas souhaité. Le jeune homme détourna la tête, cherchant à fuir soudainement le regard noisette qui ne devait pas comprendre une telle question.

Lizzie se redressa d'un coup à la question de James. C'est vrai, elle lui en voulait un peu d'avoir brisé cette ambiance de désirs réciproques. Mais il avait l'air si inquiet qu'elle décida d'y répondre avec sincérité.

- James...je ne vais pas te mentir, j'ai aimé Will. Mais...tu sais que c'est un peu de ta faute aussi, après que tu ai choisi de partir de Port Royal, j'étais persuadée que tu m'avais complètement oublié, alors j'ai...je n'ai pas eu d'autres choix que de te tirer un trait sur le passé, chaques nuits étaient un enfer, ton prénom m'apparaissait partout, ton visage hantait mes rêves, mon coeur se serrait à chaques fois que je me promenais sur la plage, sur les bateaux...et puis, tu es finalement resté, et tu t'es entièrement consacré à ton travail, alors que j'avais enfin réussis à avancer sans toi...
Elle ne pleura pas, son regard devint érangement brillant :
- J'ai rencontré Will, nous nous sommes liés d'amitié, et j'ai crut alors que je l'aimais, j'ai laissé le bohneur de mon père prendre le devant de mes véritables sentiments, l'annonce de ta demande en mariage m'a littéralement perturbée, je n'étais pas prête, je pensais que tu m'avais oublié...j'ai crut que tu le faisais juste pour le confort de ton poste, ce qui explique mon attitude glacial avec toi...
D'une main sur sa joue,elle lui fit tourner la tête pour pouvoir le fixer dans les yeux :
- La suite tu la connais, les mois ont passé, l'aventure dans lequel tous nous nous étions embarqué m'a fait réfléchir sur ce que me dictait mon coeur. Quand Will et moi sommes retournés à Port Royal, quand je l'ai rejoint après sa libération, quand j'ai croisé ton regard j'ai compris seulement que je n'étais pas amoureuse de Will, mais c'était trop tard !
Sa main descendit sur la nuque du commodor, tremblante :
- Mon père était si heureux, et Will aussi, je tenais à eux je ne pouvais plus faire marche arrière !
Elle vint se lover contre lui :
- C'est alors que tu m'as embrassé, avant de..."mourir"...à ce moment là je me suis dégoutée de moi même, et puis...
Un fin sourir se dessina sur visage :
- Peu après, tu m'as retrouvé sur le pont, et à partir de là je connais véritablement la définition du mot bohneur.