Pirates Of Caribbean
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Pirates Of Caribbean

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 Pendaison

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James Norrington
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MessageSujet: Pendaison   Pendaison Icon_minitimeMar 28 Avr - 20:09

-Commodore James Norrington ?
James releva la tête vers son interlocuteur, s'arranchant à la contemplation de la carte où il s'efforçait de trouver un tracé correct. Fichu marine. Il ne s'était jamais imaginé pensait cela un jour.
- Oui.
Répondit-il légèrement agacé par la présence de cet officier tiré à 4 épingles. Que lui voulait-il enfin ? Beckett l'assaillait déjà avec le travail, alors si on venait le déranger à tout bout de champ, il ne s'en sortirait jamais ! Il était déjà tard, et il n'avait plus qu'une envie : rentrer chez lui pour retrouver Lizzie.
- Lord Cutler Beckett m'envois.
Un sifflement irrité sortit des lèvres de James. Beckett n'en avait donc pas fini avec lui ?
- Oui et alors ?
L'officier sortit un parchemin de sa poche alors que le commodore fronçait les sourcils.
- Par décret de Lord Cutler Beckett, James Norrington vous êtes arrêter pour piraterie, trahison envers la Couronne, et menace envers un supérieur. La peine infligé est, la pendaison.
Boum. Le coeur de James chuta brusquement dans sa poitrine. Alors Beckett avait enfin trouvé le moyen de l'arrêtr et de le...tuer.
- On perd tous un jour Norrington...
Lança soudainement la voix sifflante de Cutler Beckett qui venait d'appraître dans l'encadrement de la porte, repoussant l'officier derrière lui. Ses lèvres se retroussèrent dans un sourire mauvais :
- Et aujourd'hui c'est votre tour.
Et avant même d'avoir pu faire le moindre geste une dizaine de soldats avaient débarqués, maîtrisant le commodore, qui menotte aux poignets, se retrouva lancé en prison.


Ce souvenir ne cessait de tourmenter James. Trois semaines qu'il était en prison. Trois semaine qu'il subissait les railleries de Beckett, qui lui disait chaque jour que sa fin était proche. Et trois semaines qu'il n'avait pas revu Lizzie. C'était cela le pire. De plus Beckett avait été lui-même la trouver pour lui dire que son cher mari était partit, l'avait lâchement quitté alors qu'elle était enceinte, et qu'elle n'avait donc plus l'espoir de le revoir. Et ayant appris ces mêmes paroles par Beckett, la douleur devenait insupportable. Il allait être pendu, en sachant que sa femme le détestait ou déperissait parcqu'elle le croyait partit.

James soupira, et tenta de s'étirer comme il le pouvait. Le sol dur de la prison le privait du confort et du sommeil. De toute façon, le peu de fois où il avait dormi l'avait entraîné dans des cauchermars où il voyait sa chère et tendre Lizzie disparaître, lui tournant le dos. Dans un coin de la cellule, gisait un baril de rhum. Vide. Pour le torturé en peu plus, Beckett lui avait ammené ce baril, en souvenir "du bon vieux temps" comme il l'avait glissé sauvagement, faisant rappelé à Norrington son passage à Tortuga. Et lui, sa gorge le brûlant affreusement, l'avait entièrement bu. il avait l'impression d'être redevenu ce piètre pirate, bon à rien. Il avait même retrouver cet ancien physique : sa tenue était sale, sa barbe avait poussé, ses cheveux, lâchés, tombaient lamentablement sur sa nuque. Son regard s'était assombri, le privant de la clarté lumineuse qu'il arborait habituellement.

- Norrington ? Debout !
James releva la tête pour tomber face à face avec Beckett qui arborait un sourire d'une sombre perversité. Le commodeur comprit sans aucun doute que c'était le jour...Il se leva péniblement, décidé à accepter lamort avec fierté, pour ne pas donner plus de raison à Beckett de se réjouir. Ce dernier s'esclaffa joyeusement, heureux de ce qu'il allait accomplir :
- Un parfait pirate Norrington ! Ah et une chose...si vous tentez de vous échapper, j'ai installé des hommes baillonettes chargées, prêt à vous abattre.
James ne répondit pas. Las des menaces de cet emperruqué.
Il fut traîné sans ménagement dehors, le soleil l'éblouissant brusquement. Sur la grande place, son regard se porta immédiatement sur la potence installée au milieu. Une foule s'entassait déjà, prête à se délécter du futur spectacle. James fut poussé en avant, fendant la foule, pour monter les marches qui le ménera aux enfers.
Une.
Deux.
Trois.
Ses bottes claquèrent légèrement alors qu'il accédait à l'estrade. Le bourreau le repoussa vers la corde, la lui glissant au cou. Le contact rêche de l'objet fit déglutir difficilement James. Sur le côté, en contrebas, un officier déploya son parchemin d'accusation, citant un à un les actes de James. Quand celui-ci eu finit, Beckett se rapprocha de l'estrade.

- Un dernier mot Norrington ?
- Oui. Même plusieurs. Tout au long de ma carrière j'ai servi justement l'armée. On m'a acclamé. J'ai gravi les échelons sans jamais faillir. Et toutes ses choses dont vous m'accusez, je les revendique. Oui j'ai aidé des pirates. Mais c'était une juste cause. ET tous les autres actes de piraterie ou de trahison je les assume aussi. De plus. Si cette personne est ici présente dans l'assemblée...Elizabeth sache que je t'aime de tout mon coeur. Et que je serai toujous prêt de toi.
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Elisabeth Norrington
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MessageSujet: Re: Pendaison   Pendaison Icon_minitimeMar 28 Avr - 22:00

- Miss Swan, quel plaisir de vous voir !
- Combien de fois va t'il falloir que je vous le répète Beckett, c'est Madame Norrington !
- Excusez moi...Miss Swan.
- Assez !
Lizzie lui décocha un regard noir, sa chevelure flamboyante par le soleil sauvagement détachée, lui tombant délicatement sur les épaules.
Elle serra les poings, n'appréciant pas du tout l'intrusion improvisée de Beckett dans sa chambre même.
Cela faisait deux jours, deux jours interminables que James n'était pas rentré. Où était t'il, que faisait t'il ? Lizzie avait hésité a le rechercher à la caserne, mais sa grossesse en étant à 8 mois, le poids de son ventre la pesait tellement, qu'elle se trouvait incapable de marcher plus d'une heure sans appui.
Beckett jubilait, elle le lisait dans ses yeux perçants, et c'est justement cette jouissance qui l'angoissa davantage.
- Que voulez vous ?
Cracha t'elle avec méfiance.
- Vous informez d'une bien triste nouvelle.
Son coeur s'arrêta, le sourir inquiétant de Beckett lui fit redouter la pire des sentences. La mort de James. Son visage renfrogné se transforma en une expression de peur qui raviva le bohneur du Lord. Instinctivement elle posa une main sur son ventre rebondi, comme si ce dernier allait empêcher d'apprendre le pire. Elle sentit l'enfant remuer légèrement, et ses doigts se crispèrent.
- Où est James ?
Demanda t'elle d'une voix blanche.
- Il est partit, il m'a prier de vous dire qu'il ne reviendrait pas. Il a décidé de faire son propre pélerinage, sans doute pour se laver de ses pêchés...
Lizzie tourna légèrement la tête sur le côté, méfiante :
- Qui me dit que je dois vous croire ?
Beckett esquissa un sourir malsain, et lui tendit un parchemin enroulé, qu'elle prit aussitôt :
- Ceci le prouve. C'est une lettre écrit par la main de l'infante d'Espagne, qui demande à ce qu'une flotte de la compagnie des indes anglaises vienne exécuter plusieurs missions périlleuses pour protéger le commerce fluviale espagnole.
Son coeur s'arrêta pendant une minute. Il lui semblait que son sang l'a quittait , et que ses jambes allaient se dérober sous elle. Son regard effrayé parcourut avec douleur l'écriture de la reine, et plus elle lisait ces mots, plus sa force diminuait.
- C'est impossible...
Souffla t'elle en laissant sa main trembler , faisant tomber le parchemin dans un froissement .
Tout lui semblait lointain, les paroles de Beckett devenaient soudainement incompréhensibles, et une colère sourde contre James monta lentement en elle.
- Je crains que si. Cela m'ennuie autant que vous, je tenais à le garder pour...assouvir mon besoin de le retenir travailler.
Lizzie ignora cette réplique, trop affaiblie et rageuse sur cette nouvelle.
- Comment a t'il pu m'abandonner...dans un mois je vais accoucher...
Beckett grimaca en s'approchant d'elle :
- Un autre James naîtra...quel abomination...
CLAC
La gifle était partie toute seule et résonna violemment sur la joue du Lord. Son regard électrique rencontra celui effrontée et sombre de la jeune femme, on aurait dit une louve en furie :
- Encore une remarque sur mon enfant et je trouverait la force de vous étrangler Lord Beckett.
Gronda t'elle en le toisant méprisante.
L'espace d'un instant, Beckett eut peur . Peur de cette futur mère, cette jeune louve rebelle qui ne se soumettait pas à sa présence, et qui lui faisait clairement comprendre que sa mort ne lui causerait aucun remord.
Mais il se reprit bien vite, et se redressa fièrement :
- Soit, soit....sur ce, je vais vous laisser.
Il l'a salua non sans éprouver une envie de l'emmener elle aussi à la potence, puis devant l'ignorance méprisante à son tour de la jeune femme, il recula progressivement, puis se retourna pour sortir.



Lizzie laissa son regard s'attarder sur la porte qui venait de se fermer, la colère s'emmêla à la douleur, et ses yeux s'embuèrent de larmes, elle se laissa tomber à genoux sur le sol, sa main tremblante, attrapa le parchemin, et le déchira violemment :
- James Norrington je te hais !!
Hurla Lizzie en larmes, indifférente aux mouvements plus important du bébé qui se retournait encore une fois.
C'est alors qu'un toc toc derrière elle, l'arracha à sa crise. Folle de douleur et de rage, elle tourna un visage barbouillé de larmes vers le balcon, et son coeur manqua un battement de surprise.
Quelqu'un se trouvait derrière la baie vitrée.
- Gillette !
Elle se releva difficilement, alourdie par son ventre, et se précipita pour ouvrir.
L'officier la salua poliment, et s'attarda un instant sur le ventre proéminent de la belle, il ne s'attendait pas à voir sa grossesse aussi proche ! James lui avais bien parler d'un bébé, mais il ne se doutait pas que c'était pour bientôt !
- Que faites vous ici ?
Il reposa son regard sur la jeune femme, et enleva son chapeau , impressionné par la beauté et la force que dégageait la damoiselle, malgré les traces de pleurs qui sillonaient ses joues.
- Hem, eh bien je ...je suis venue vous dire que la raison de Beckett sur l'abscence de l'amiral Norrington n'est que pure mensonge.
Il triturait nerveusement son chapeau et dansait d'un pied sur l'autre.
Lizzie fronça les sourcils :
- Comment ?
- J'étais présent lorsque Lord Beckett est venu voir l'amiral. Il a évoqué son passé de pirate, et...
- Et ?
- Il l'a arrêté et condamné à la potence dans deux semaines. La lettre qu'il vous a donné est fausse, si vous regardez bien l'état du papier, il est jauni, elle date d'il y a 3 ans. Et la demande de protection de l'infante d'Espagne est impossible actuellement, étant donné que les relations entre nos deux pays sont extrêments tendues.
Le coeur d'Elisabeth fit des bonds prodigieux, le sang lui tourna, et sous le coup de l'émotion, elle s'effondra, rattrapée a temps par Gillette qui l'asseya délicatement sur un fauteuil.
- Madame Norrington...réveillez vous...Madame Norrington...
Elle reprit vite connaissance, mais son teint était livide.
- Quelle sotte j'ai été de croire cet abominable rat. Je savais qu'il ne pouvait pas me quitter comme ça..oh mon dieu...condamné à être pendue...j'aurait dû intervenir...
- Vous ne pouviez pas savoir Madame, l'acte de Beckett a surpris tous les autres de la marine, si peu de temps après le grade de l'amiral, personne ne se doutait qu'il serait capable d'une tel abomination.
Les yeux chocolats brillaient de larmes :
- Sans vous je n'aurai pas sû..je vous dois beaucoups Gillette..
L'officier rosit légèrement et bredouilla un :
- Oh ce n'est rien...
- Non ce n'est pas rien, grâce à vous je sais que James ne m'a pas brisée, si j'arrive à le sortir de cette histoire, sachez que James et moi vous en serions éternellement reconnaissants.
Le jeune homme esquissa un sourir nerveux, et Lizzie s'empressa de demander :
- Où est t'il aujourd'hui ?
- Dans les jôles de la prison il me semble, cela fait seulement une semaine qu'il est enfermé, mais je crains qu'il ne retourne dans la débauche...
Le visage de la belle s'assombrit, une lueur d'angoisse brilla dans ses yeux :
- Nous devons le sauver. Je crois savoir à qui je dois faire appel.
Gillette l'a fixa, interrogateur, puis au bout d'un moment, secoua la tête :
- Vous n'y pensez pas Madame, avec tout le respect que je vous dois, il n'est peut être pas bon de l'appeler ...lui...
- Nous n'avons pas le choix Gilette. Il le faut, pour James.
Il étouffa un soupir, et aida Lizzie à se relever :
- Si tel est votre choix, mais nous devons tenir cette intervention secrète, car si jamais un de mes supérieurs apprends que je vous aide avec un....
- Ne vous inquiétez pas, personne ne le saura. Soyez sans crainte mon brave. Il sait se faire discret.
- Si vous le dites Madame...si vous le dites...
- Bien, je dois aller écrire une lettre pour ce cher homme, préparez tout ce qu'il faut pour l'accueillir, dans la plus totale discrètion bien évidemment.
- A vos ordres Madame Norrington.
- Merci encore.
Elle lui déposa un baiser sur la joue, ce qui le fit rougir encore plus, et elle fonça dans le salon.

Ce fut au début de la dernière semaine pour James, qu'un bateau noir, d'une taille imposante, mouilla sur le port de la ville, où attendaient Elisabeth et Gillette.
Le jour J arriva à toute allure. Elisabeth ne put arriver qu'au moment où James montait les marches de la potence. Retenue pour finir les derniers détails du sauvetage, et informer l'arrivant du bateau noir de ce qu'il devait faire, ce qu'il lui avait répondu avec son habituel sourire goguenard :
- J'ai peut être un compas qui ne marche pas, mais je ne deviens pas guagua pour autant !
Et devant le regard de reproche de la belle, il s'empressa d'ajouter dans un clin d'oeil complice :
- Ne t'inquiète pas milaidy, c'est un jeu d'enfant pour moi ! Je sais bien que tu es ravie de me revoir !
- Ne gaspillez pas votre salive mon cher, j'ai fait appelle à vous uniquement pour sauver James, notre marché est signé, vous aurez votre part après. Ce n'est pas pour le plaisir de vous parlez !
- Oui oui, sauvez Norrington, mais je sais qu'au fond de toi je te manquais !
- Je dois partir maintenant ! Bientôt ce sera à vous !
- Je prends ça pour un " Oh oui vous me manquiez Jack, je vous aime tellement !"
- Jack Sparrow ! Arrêtez vos enfantillages et filez vous préparez !
- Comme tu voudras milaidy...
Il fit quelques pas pour contourner la jeune femme, puis s'arrêta et risqua un :
- Même pas un bisou ?
Ce qui lui valut en réponse un : " SORTEZ !!" profondément agacé.

Elle dut jouer des coudes pour se faire une place au premier rang, juste en face de la pendaison. Les derniers mots de James résonnèrent, et son coeur fondit aussitôt, des larmes vinrent briller dans ses yeux, et elle se garda bien de lui répondre, même si elle en mourait d'envie. Cachée par son mantel noir, et son large capuchon, qui couvrait son visage, elle gardait ses mains jointes comme en prière, pour se faire passer pour une religieuse venue prier pour le salut de l'âme du jeune homme. Heureusement, le mantel cachait aussi son gros ventre, ce qui lui évitait les regards offusqués des autres. Une religieuse enceinte ne passait jamais bien aux yeux des gens.
Un silence se fit après la tirade de son homme. Son coeur battait la chamade, et ses tempes claquaient sourdement à ses oreilles. Elle se rassurait comme elle pouvait, tout se passerait bien...tout était préparé, tout se passerait bien...

Le boureau resserra la corde autour du cou de James, et Elisabeth dû fermer les yeux pour ne pas s'effondrer de terreur à l'idée que tout échoue et que ce serpent de tissu n'y répande son venin.
Au moment où le boureau recula pour attraper la corde tendue, et actionner la force, le temps sembla se figer pour Elisabeth. Son coeur sembla imploser dans sa poitrine, et sa respiration se coupa net, les yeux fermés,les paumes de ses mains se collèrent encore plus entre elle, et elle murmura des paroles de prières, terrifée à l'idée que Jack n'accomplisse pas ce qu'il devait faire.
- Attendez l'ami j'ai une objection !
La voix de Sparrow claqua dans l'air, et le coeur de Lizzie sembla reprendre vie. Tous étonnés, même le bourreau qui en lâcha la corde, levèrent la tête pour voir d'où provenaient la voix. Beckett aperçut enfin le pirate, fiérement dressé sur le toit du bâtiment, le saluant d'un sourire moqueur :
- Heureux de vous revoir l'ami !
- VOUS !
- Moi !
- LUI !
Hurla rageusement le boureau .
- Vous aussi !
Répondit joyeusement Jack dans un grand sourir.
- Je refuse que ce pirate empêche la pendaison, ATTRAPEZ LE !
Tempêta Beckett en tournant un visage de fureur sur les soldats qui s'empressèrent en masse de foncer sur la porte.
Elisabeth trouva la force de lever le regard et vit Jack faire diversion en sautant agilement du toit pour disparaître derrière...
Tout se passait comme prévue, l'attention de Beckett et des gardes se trouvaient fixées sur le pirate. La foule s'exclamait, surprise, et la plupart suivirent bêtement le mouvement des soldats qui poursuivaient Jack.
Lizzie inspira profondément, maintenant, c'était à son tour d'intervenir.
Tout en gardant son mantel noir, et sa capuche qui lui cachait le visage, elle s'avança à pas vif vers la pendaison, grimpa fiévreusement les marches, qui la menait à James, et assena un violent coup de poing au bourreau qui trop stupide pour accumuler deux situations à la fois, tomba mollement à terre.
Ses mains tremblaient, tout son corps tremblait, de peur, de bohneur de pouvoir le toucher, le frôler, inspirer son odeur, le garder vivant.
Ne prononçant aucune parole, elle s'empressa de lui ôter la corde au cou, et se cachant toujours, lui prit la main en tremblant encore plus, d'une pression qui allait lui faire comprendre qui elle était, elle l'incita à la suivre, et descendis les marches, pour courir le tenant toujours par la main, jusqu'a la sortie , puis elle l'emmena dans une ruelle sombre, à l'abri des regards, et s'arrêta contre le mur, protéger par l'étroitesse de la ruelle.
Essouflée, par la course, et affaiblit par son ventre, Lizzie lâcha la main du commodor, et la posa fébrilement sur la joue masculine, tremblante de tout son corps, s'assurant qu'il n'était pas blessé .
Elle enleva sa capuche, lui découvrant le visage, blafard par la terreur qu'elle avait accumulé durant ses trois semaines, et davantage aujourd'hui, mais les yeux brillants d'émotions :
- J'ai eu si peur...
Hoqueta t'elle en larmes, ne pouvant les retenir...
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MessageSujet: Re: Pendaison   Pendaison Icon_minitimeDim 3 Mai - 15:07

Le contact rêche de la corde fit déglutir le jeune homme. Tous ses espoirs étaient vains. Qu’allait-il croire ? Que Beckett en entendant son petit discours allait le prendre en pitié et lui éviter la mort ? Quel sombre idiot faisait-il.
Du coin de l’œil il eu tout le plaisir de voir le bourreau se reculer pour accomplir sa sordide mission.

- Attendez l'ami j'ai une objection !
Boum. Le cœur de James chuta. Il releva le regard vers un des toits du bâtiment. Dieu du ciel. Argh. James se retint de pousser une rafale de jurons. Manquait plus que lui. Sparrow. Quoi que...Faisait-il gagner du temps ? James redressa la tête et son regard se planta sur Jack.
- Heureux de vous revoir l'ami !
- VOUS !
- Moi !
- LUI !
- Vous aussi !
Le genre de dialogue qui avait le don d’énerver James. Mais aujourd’hui il le bénissait.
- Je refuse que ce pirate empêche la pendaison, ATTRAPEZ LE !
La réplique de Beckett ne l’étonna guère. Tiens qu’est ce qui pourrait l’empêcher de le faire pendre ? A croire que James devenait un protagoniste à part. Son visage n’exprimait plus rien. De toute façon, il savait que la mort était au bout de la rue. Il observa le pirate disparaître derrière les bâtiments. Il soupira. Las. C’est là qu’il remarqua que quelque chose se passait. Une religieuse grimpa rapidement les marches, et assena un coup au bourreau qui tomba sur le sol. Avant d’avoir pu saisir toute la situation, la corde lui fut retirée, et la jeune femme glissa sa main dans la sienne en lui accordant une douce pression.
Lizzie.
Le souffle de James se coupa, se cœur tambourinant sauvagement. Sa femme l’entraîna plus loin, lui faisant descendre les marches de la potence. Ils quittèrent tous deux l’assemblée, courant pour gagner les ruelles sombres de la ville. Ils ne s’arrêtèrent qu’au bout de quelques minutes. Son regard se porta sur le visage de sa femme qui enleva son capuchon.

- J'ai eu si peur...
James ne su quoi dire. Les larmes de sa femme le brisaient. Dire qu’elle avait risqué sa vie pour lui. Sa main se leva, tremblante, et il vint lui caresser la joue du dos de sa main. Ses lèvres tremblèrent. Il se retenait lui aussi de laisser couler ses larmes.
- Ne pleure pas mon ange…
Sa main glissa sur sa nuque, tandis que sa seconde touchait son ventre rond. L’enfant bougea légèrement.
- Moi aussi j’ai eu peur. Peur que je quitte ce monde en t’abandonnant. Et que tu penses que je t’avais quitté.
Ses lèvres frôlèrent celles de sa femme. Il hésita, avant finalement d’écraser ses lèvres contre les siennes dans un baiser enflammé.
- Je t’aime.
Lui dit-il doucement en relevant la tête.
- Lizzie…
Il ne savait que dire. Il haussa les sourcils, avala sa salive.
- Promet moi que la prochaine fois, ne risque pas ta vie pour moi. Je ne sais pas envois Sparrow, mais toi…Lizzie tu es enceinte de 8 mois…Je veux juste te préserver. Alors la prochaine fois, oui voilà tu envois Jack.
Il laissa échapper un rire. Il ne la réprimandait pas. Il avait juste eu peur pour elle.
- J’ai eu peur pour toi.
- Ah bah merci Norrington ! Je vous sauve la vie et vous vous fichez de moi !
- Jack…
James se tourna vers l’ombre qui venait d’apparaître. Jack se rapprocha d’eux, un sourire ancré sur ses lèvres :
- Tiens commodore je vais me faire pendre à tous les coups !
Jack lança quelque chose à James que ce dernier rattrapa machinalement. Son regard s’attarda sur l’objet. Son épée.
- Je viens d’éviter des gardes en furie pour vous la récupérez. Et je viens aussi de manquer de me faire fusiller pour vous sauver votre piètre vie. Ca mérite pas un mot ça ?
James fit une grimace. Il échangea un regard avec Lizzie qui l’incita à répondre :
- Mer…merci Sparrow.
ARGH ! Il venait de remercier Sparrow ! Brrr, sa fiche la trouille.
- Mouai j’osais espérer que vous alliez me dire « Promis, je ne vous poursuivrai plus jamais ! », mais apparemment c’est au dessus de vos moyens.
- Vous ne changerez jamais Sparrow.
- Nan effectivement, je suis l’unique Capitaine Jack Sparrow !
- Qui perd son navire à tout bout de champ, ainsi que son équipage.
- Je pourrai vous retournez le compliment.
James soupira et se retourna vers Lizzie.
- Dis moi tu as passé un marché avec lui pour qu'il accepte de faire ça ?
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MessageSujet: Re: Pendaison   Pendaison Icon_minitimeDim 3 Mai - 15:47

Délicieuse sensation que de sentir à nouveau la vie de sa moitié s'écraser contre la sienne.
Il l'a réprimandait sur son inconscience, elle aurai pu en faire abstraction, mais ne put s'empêcher de lui lancer un regard de lourd reproche. Elle s'abstint de tout commentaires, car Sparrow arrivait pour lancer la conversation;
Il remercia bon gré malgré Sparrow de son intervention, et lui demanda si elle avait passé un marché.
Lizzie piqua du museau, mais se redressa bien vite :

- Oui,j'ai fais la promesse à Jack, que...
Elle glissa une main sous le bras de son mari, comme pour l'inciter à ne pas s'emporter , et lui décocha un sourir épuisé :
- Qu'une fois que notre enfant sera né, Jack en deviendra son parrain. Et un navire en plus.
Anticipant la réaction de profond agacement de James, Lizzie remis une des mèches de son homme derrière son oreille, et l'embrassa sur la joue :
- On peut lui faire confiance, et puis, il l'a prouvé encore aujourd'hui.
- Et une promesse est une promesse !
- Oui.Il a raison, une promesse est une promesse, je ne peux pas revenir en arrière.
Lizzie hésita, puis enchaîna :
- Pour Beckett, Gilette est partit hier pour Londres, il est allé voir en personne sa Majesté, et lui dévoiler les méfaits de Beckett. Elle ne laissera pas pas passer ça. Tu seras venger. C'est grâce à Gillette que j'ai été mise au courant de ce qui t'arrivais réellement , Beckett m'avait fait croire à une mission dans laquelle tu t'engageais pour la vie. Si Gillette n'était pas venu, je te haïrai encore à ce moment là.Nous lui devons beaucoups.
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MessageSujet: Re: Pendaison   Pendaison Icon_minitimeVen 13 Jan - 4:41

La main d'Elisabeth effleura doucement son torse, et remonta sous son bras, le retenant contre elle.James laissa échapper un soupir, comprenant que Jack avait trouvé ce qu'il voulait dans l'affaire. Quoi de plus normal pour un pirate après tout. Sourcils froncés, les traits du visage tendus, il toisa Sparrow d'un regard sombre, auquel celui-ci répondit par un sourire arrogant, découvrant une dent en or, et une hygiène dentaire peu recommandable.

- Qu'une fois que notre enfant sera né, Jack en deviendra son parrain. Et un navire en plus.

La nouvelle arracha un grognement de stupeur et de colère au commodore. Lui, cet ignoble pirate ? Cet homme qui lui a brisé sa vie en l'humiliant toujours plus lorsqu'il était sous son commandement ? James lui avait donné sa chance, pourtant le capitaine du Black Pearl semblait prendre un malin plaisir à jouer au chat et à la souris. Toujours à le chercher, à tenter de briser le masque de froideur que Norrington s'appliquait à arborer en face de lui.
James ne pouvait nier que ce petit jeu lui apportait une sorte de jouissance. Courir après un but, contrecarrer des plans, savourer une victoire, faire face à la défaite, et repartir à nouveau. Le même manège qui lui apportait autant de satisfactions que de mécontements. Il en était de même pour Sparrow, éprouvant ce même sentiment d'ambiguïté.
Les deux hommes s'appréciaient autant qu'ils se détestaient.
La simple pensée que ce pirate puisse devenir le parrain de son enfant, le fruit de ses entrailles, le rendait malade. La satisfaction de Jack à tenir ce rôle se trouvait-elle dans l'idée qu'il touchait une corde sensible ? Ou portait-il une réelle attention à l'enfant que portait Elisabeth ? Le commodore doutait farouchement, et les regards insistants de son ennemi sur les courbes élégantes de sa femme n'arrangeaient rien.
James sentit les doigts de sa bien-aimée s'enrouler autour d'une de ses mèches qui pendait lamentablement, et glisser derrière son oreille. Les lèvres désirées se posèrent sur sa joue barbue, signe indiscutable des semaines de prison. Ce contact l'apaisa légèrement, bien que son poing se serrait convulsivement.

- On peut lui faire confiance, et puis, il l'a prouvé encore aujourd'hui.
- Et une promesse est une promesse !
- Oui. Il a raison, une promesse est une promesse, je ne peux pas revenir en arrière.
-Sparrow, tenez votre langue pour le moment bien que vous mourez d'envie de m'humilier un peu plus. Je vous assure que si vous débitez une nouvelle phrase dont vous avez le secret, je ne répondrais plus de mes actes.
-En voilà de belles paroles ex-com...
-SPARROW ! Mes attributions sont encore valables, et je suis suffisament hors de moi !

Le pirate lui lança comme seule réponse un sourire mordant, tandis que James bouillonait.La fatigue, la peur, son estomac vide, et sa gorge qui le brulaît entamaient sa patience.
Sa femme semblait hésiter à prendre la parole, et le silence pesant qui s'installait n'aidait en rien.

- Pour Beckett, Gilette est partit hier pour Londres, il est allé voir en personne sa Majesté, et lui dévoiler les méfaits de Beckett. Elle ne laissera pas pas passer ça. Tu seras vengé. C'est grâce à Gillette que j'ai été mise au courant de ce qui t'arrivais réellement , Beckett m'avait fait croire à une mission dans laquelle tu t'engageais pour la vie. Si Gillette n'était pas venu, je te haïrai encore à ce moment là. Nous lui devons beaucoup.
- Gillette à toujours été un compagnon fidèle et brave. Dès son retour, il aura droit à toute ma reconnaissance. J'ai négligé trop longtemps mes hommes pour le travail accablant de Beckett. La situation va changer. J'ai le droit de regard sur la solde de mes soldats, et je pense qu'une prime et plusieurs jours de permission feront à Gillette le plus grand bien. Il me parle souvent de sa famille, et pour en avoir sauvé une, il aura le droit de jouir du bonheur d'être en sa compagnie.

Le commodore passa une main tendre sur le ventre rebondie de sa femme, sentant avec bonheur le petit être se mouvoir à ce contact. Sa femme et son enfant, oui, c'était bien sa famille et il voulait la préserver.
Un raclement de gorge vint interrompre le moment de calme qui s'était installé. La sourde colère de James reflua alors qu'il se tournait vers Jack.

-Sparrow. Un sloop pour navire. Et cela sera sans conditions.

Il sentit alors la main de sa femme près de son cou, et en tournant la tête croisa son regard attristé.

-Très bien. La marine garde en réserve des anciens bâtiments qui n'ont pas repris la mer depuis quelques années. Ils sont à sec, et attendent des conditions exceptionnels pour servir à nouveau. Nous pouvons considérer cette journée comme une condition exceptionnelle. "L'Alouette" est un bon navire, et très bien équipé. J'espère que vous en prendrez soin, Sparrow. Et que vous ne le perdiez pas à chaque occasion.

La bouche du pirate se tordit légèrement sur la dernière remarque, blessé dans son amour propre. Néanmois, son regard brillait d'une envie non dissimulé à l'idée de découvrir son futur navire.

-Quand à mon fils. Vous avez intérêt à être respectueux, et surtout à être disponible. Il vous sera formellement interdire de lui inculquer vos manières peu respectables, ou de vouloir corrompre son éducation.
-Oh quel dommage, je m'imaginais déjà avec un mini Jack, courant après les donzelles, quémandant la boisson...
-Suffit !

La tête lui tournait, et son corps tirait dans ses dernières forces. La moindre parcelle de peau semblait le brûler, et son coeur s'emballait furieusement. Honteux, il se rendit compte que son gosier réclamait un dû auquel il avait de nouveau succomber. Le rhum, promesse d'oubli, effaçant pour quelques heures les problèmes. James pouvait presque imaginer le sourire perfide de Beckett qui l'avait de nouveau confronté à ses pires démons.
Il crut entendre sa femme lui parler, mais tout cela lui semblait si lointain... Le monde bascula, et s'en comprendre, il se retrouva sur les pavés de la ruelle, tremblant comme un beau diable.
En entendant sa femme paniquer, quelques paroles réussirent à passer la barrière de ses lèvres gercées.

-Lizzie... Mon ange... Ca va... Ne bouge... pas. Ne te fatigue pas...

Son esprit s'embrouillait, déviant vers des souvenirs qu'il voulait oublier.
"Qu'est ce que le monde a fait de vous James Norrington...". Dans la boue, au milieu des porcs, il entendait cette voix... Voix qu'il aimait plus que tout au monde.
Le pont d'un bateau qu'il briquait avec négligence... Un coffre...

-Rien de ce que je n'ai mérité.

Cette dernière phrase, prononcé à voix haute alors que ses cauchemars l'asseillaient, semblait résonner et lui vriller les tympans. Sa gorge sèche s'éteignit sur ces mots, alors que dans un brouillard, il appercevait le visage rongé d'inquiétude de sa belle.
Un hurlement s'éleva, et un autre le suivit. James eu le temps de se rendre compte qu'il était l'auteur de ces cris, avant qu'un voile sombre ne s'abatte sur ses yeux.

...

James se sentait protégé, bien... Le sol n'était plus dur, mais confortable. Mais plus que tout, une douce chaleur et un parfum enivrant le réconfortait.
Dans un effort, il ouvrit les yeux, et cligna plusieurs fois pour comprendre la situation. Il s'habitua à la lumière et tourna la tête pour appercevoir des murs recouverts de cartes du monde et de marine. Il mit un certain temps à comprendre qu'il était dans son bureau à Fort Charles, allongé sur le lit de fortune qu'il s'était préparé dans la pièce qui jouxtait son bureau, et que la présence chaleureuse était Elisabeth, allongée près de lui.
Entendant du bruit venant du bureau, il jeta un coup d'oeil dans la pièce principale pour découvrir Jack Sparrow examinant une multitude de parchemins et de cartes qui débordaient sur le bureau en bois massif.

Sentant son mari remuer, sa femme se releva.

-Pourquoi ?

Demanda James en se massant les tempes, tentant de remettre en place le cours de ses idées. Que diable faisait-il ici ?
Il écouta sa femme lui expliquer qu'il s'était évanouit dans la ruelle, et que le lieu le plus proche et le plus sûr où Lizzie et Jack avaient pu le transporter était son bureau à Fort Charles.

-Mon amour, tu es sûre qu'on ne nous trouvera pas ? Je ne veux pas que tu sois prise dans un conflit, ou qu'à nouveau tout tourne mal, ou que...

Elisabeth l'interrompit en le rassurant, et James sentit un sillon se creuser sur sa joue. Une larme. Lui qui pleurait si peu... Il expiait sa douleur et sa peur comme il le pouvait, et sa tendre épouse lui révéla d'un air gêné que son sommeil avait été agité par des sanglots.
Se reprenant peu à peu, il tenta de se redresser et remarqua qu'il était torse nu. Ses côtes saillaient, résultat du manque de nourriture, et sa peau portait les stigmates de nombreux coups infligés. Mais ce qui répugnait James par dessus tout, c'était une cicatrice bien ancienne. Le P, marque des pirates, était bien visible sur son bras. Il se souvenait encore du plaisir malsain qui avait habité Beckett alors qu'il le marquait à vie.

-J'ai tellement honte...Je me dégoûte moi-même...

Sparrow se glissa dans la minuscule chambre et lança un regard étrange à James.

-Jamesie, est-ce que Beckett t'aurait fait boire durant ta détention ?

Et son monde s'écroula. James baissa les yeux, ne voulant pas admettre la vérité...


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